CE QUE J’AI APPRIS EN OBSERVANT LES ENTREPRENEUR·ES
Depuis qu’un tout petit virus a chamboulé le monde de l’entreprise, il est plus que jamais facile de démarrer sa propre activité. La culture du travail a changé. La quantité d’outils disponibles continue de grandir. Pour autant, l’enthousiasme peut laisser place au sentiment de naviguer sans boussole. La plus grande des libertés, celle de ne rendre de comptes à personne, se transforme alors en charge mentale.
En 2024, trop de créateur·ices d’entreprise se lancent encore sans comprendre les enjeux financiers qui les attendent. Pourtant, choisir un statut fiscal ou social, déterminer la rémunération juste ou suivre les bons indicateurs de performance : tout ceci est primordial pour relever son pari entrepreneurial.
À tel point que la gestion financière est l’une des premières causes de faillite. En 2023, 58 000 sociétés ont mis la clé sous la porte dans l’hexagone, soient 36 % de plus que l’année d’avant. Beaucoup de ces défaillances sont liées à de simples erreurs de comptabilité, et à des décisions mal éclairées.
Les finances, c’est le cœur de tout business. En connaître les bases permet de mesurer ses performances et d’identifier les endroits où l’on travaille à perte. Mais aussi d’éviter les mauvaises surprises, comme cette fameuse TVA qui peut devenir un cauchemar à défaut d’être gérée correctement.
On ne peut construire durablement que ce que l’on comprend.
Aux États-Unis, les jeunes sont encouragés très tôt à entreprendre et à gérer des ressources : de la tradition du bake sale à l’école au simple service rendu (tondre le gazon d’un voisin, laver la voiture d’un parent…). La culture du self-made man y est sans doute pour beaucoup. On pourrait aussi parler des valeurs protestantes qui encouragent l’acte d’épargne.
En France, à l’inverse, parler d’argent reste tabou. Nous ne sollicitons pas le conseil de nos proches dont nous admirons les compétences. Ils pourraient pourtant s’avérer une mine bienveillante de connaissances. Beaucoup d’entre nous n’avons jamais appris à naviguer nos finances – de la planification d’un budget à la simple fructification d’une épargne. Nous manquons collectivement d’une culture financière et entrepreneuriale.
Il est urgent de changer cela.
Il faut décomplexer notre approche de la finance. Elle n’est au fond qu’un langage. Comme tout langage, elle permet de donner du sens à ce qui se passe au sein de son entreprise.
Plus que d’accumuler des connaissances théoriques ou d’inscrire des chiffres dans nos colonnes en fin de mois, il s’agit d’acquérir une boussole pour nous guider. En apprenant à regarder ces chiffres comme des signaux fiables que l’on peut lire et exploiter : un véritable tableau de bord pour piloter sa trajectoire vers l’équilibre.
Prendre soin de ses comptes, c’est en définitive prendre soin de son business. On prend bien la tension pour connaître l’état de santé du corps, et lui apporter ce qu’il lui faut en conséquence.
Pourquoi devrait-on avoir peur de mesurer ses états financiers ?
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Au fil des quinze dernières années, j’ai vu trop de créateur·ices d’entreprise paniquer devant des comptes de résultats, ou se casser les dents sur des obstacles évitables. C’est la raison d’être d’L Coaching Finance : rendre la gestion financière accessible. Défaire les préjugés. Démocratiser les outils et connaissances qui permettent de construire des bases durables pour son activité, tout en allégeant le quotidien.
Encapaciter les porteur·euses de projet, pour les aider à naviguer sereinement le monde de l’entrepreneuriat.